La question sociale : des solutions à la lumière de l’Economie de communion. En quoi la famille est-elle aussi interpellée ?

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La famille fondement et ordonnatrice de la société

L’économie de communion est-elle uniquement l’affaire des entreprises ? Eh bien, non ! Tout d’abord, du point de vue de la Doctrine sociale de l’Eglise, un des fondements de l’économie de communion, la famille est la cellule de base de la société. C’est elle qui fonde la société. Le créateur l’a chargée de valoriser la création par son travail. Ce travail est le fondement de la propriété privée, de l’épargne et donc de l’entreprise. Ainsi l’entreprise est au service du travail dont la finalité est de permettre une vie digne à chaque famille. La famille est première dans l’ordre social.
Mais, en même temps, elle est une des parties prenantes de l’entreprise en tant que client final. Elle a donc un pouvoir de prescription majeur sur les biens et les services produits par les entreprises. Elle choisit librement ce qui lui convient en termes de nature et de rapport qualité/prix, avec la possibilité de modifier son choix dans l’instant. 
C’est aussi grâce à son épargne qu’elle peut constituer un capital dont une partie peut servir à créer et à développer des entreprises. La famille détient donc 2 pouvoirs (consommation et investissement) sans lesquels l’économie n’existerait pas. Elle est donc au cœur de l’économie de communion : pas d’entreprise de communion sans famille de communion.
Ainsi, le comportement de la famille, son style de vie sera fondateur, y compris à son insu, d’une nouvelle économie, d’une nouvelle répartition de la richesse. En économie « tout est comportement (Michaël Porter) ». Justement, l’économie de communion, la pensée sociale de l’Eglise ont pour finalité le changement de nos comportements.

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